0

Miser sur les particuliers pour développer l'aquaponie : c’est la stratégie de la start-up Myfood. Les trois cofondateurs estiment qu’une part importante de la population urbaine est de plus en plus concernée par l'origine de ses aliments, et ont donc souhaité développer un système permettant une consommation locale et responsable. “Les systèmes d’acheminement de la nourriture sont très opaques”, estime Johan Nazaraly, l’un des fondateurs de la start-up. “La solution pour répondre à ce problème est de produire soi-même, à notre échelle.”

L’entreprise propose, pour l’heure, une serre connectée de 22 m2, livrée avec ses semences et ses bassins. Les structures, conçues à la verticale, sont composées de bouteilles en plastique recyclées. Libre à l’utilisateur de choisir quels poissons viendront compléter le dispositif, du poisson rouge à la truite.

 

L’objectif d’un système domestique est de produire jusqu’à 500 kilogrammes de légumes par an, de quoi subvenir aux besoins d’une famille de quatre personnes. Le tout en consacrant moins de vingt minutes par jour à l’entretien du système. “Nous ne sommes pas des paysans, nous n’avons ni le temps ni les capacités de produire des légumes”, note Johan. Pour le moment, la start-up a installé une trentaine de jardins connectés en France et en Europe. Avec l’ambition de franchir la barre des 1000 dispositifs d’ici 2018.

 

Afin d’aider l’utilisateur à démarrer puis à suivre l’évolution de ses pousses, une application mobile permet de contrôler en permanence qualité de l’air et acidité de l’eau. “Notre solution s’intègre dans la problématique du circuit court, sans pour autant proposer une salade à 15 euros”, souligne Johan. Reste qu'avec une offre de base à 7 000 euros, la clientèle ciblée est pour le moment plutôt limitée...

Fond d'écran

MyFood,

l'aquaponie à la maison

Revenir au chapitre

La start-up Aura