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L’aquaponie peut-elle se rêver en grand ? C’est en tout cas l’objectif de Green’elle, un des trente-trois projets lauréats du concours “Pariculteurs”, lancé par la ville de Paris en avril 2016 pour reverdir l’espace urbain parisien. C’est au sein des réservoirs de Grenelle, dans le 15ème arrondissement de Paris, qu’il est censé voir le jour, courant 2017.

 

 

Le projet prévoit la réhabilitation des deux bassins du site, d’une surface totale de 1000 m2. La ferme aquaponique Green’elle ambitionne de produire annuellement trente tonnes de fruits et légumes et trois tonnes de poissons à l’horizon 2020. En considérant qu’un ménage consomme 167 kg de fruits et légumes par an, ceci devrait permettre à subvenir aux besoins d’environ 200 ménages, soit 400 personnes… Sur les 237 000 habitants que compte le 15ème arrondissement.

 

 

L’objectif principal n’est donc pas de nourrir tout l’arrondissement mais plutôt de contribuer à valoriser les circuits-courts dans la capitale. La production de fruits et de légumes est pensée pour être vendue via un système de paniers et sur les marchés dans les rues environnantes.

 

 

“L’objectif est d’instaurer un système alimentaire plus durable et soutenable à la fois pour les producteurs et pour les consommateurs” raconte Sarah Pecas, collaboratrice de Pénélope Komitès, adjointe à la Mairie de Paris chargée des Espaces vert. “Nous nous sommes rendus à Berlin pour visiter une serre aquaponique qui permet de produire 60 tonnes de poissons, fruits et légumes par an”, relate-t-elle. Alors que l’ampleur de ce projet est encore inédite en France, d’autres sont déjà effectifs à travers le monde.

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Antoine Juvin, ingénieur agronome de formation, travaille désormais pour Cultures en ville. Cette entreprise vise à installer des potagers sur les espaces urbains inexploités. Pour Antoine Juvin, l'aquaponie devrait participer à l'extension de l'agriculture urbaine.

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