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  • Le coût d’installation est important, surtout dans une optique de production intensive.

 

  • Les systèmes aquaponiques peuvent être très énergivores à grande échelle.

 

  • La rentabilité de l’aquaponie n’est pas encore démontrée. Pour les systèmes commerciaux existants, on estime qu’il faut une taille de 1000m2 pour être rentable.  

 

  • En France, l’aquaponie souffre encore d’un manque d'expertise scientifique, notamment sur les types de végétaux pouvant être cultivés ou le juste équilibre entre poissons et végétaux.

 

POINTS FORTS...

...points faibles

 

           Nourriture

 

 

 

Les poissons sont nourris avec des aliments à base de végétaux et/ou de farine animale.

 

Des distributeurs automatiques peuvent être utilisés.

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           Poissons

 

 

Les poissons vivent dans des bassins reliés à ceux des plantes par des tuyaux.

 

Après la digestion, ils produisent des déchets riches en ammoniac. Ces derniers sont toxiques et doivent être éliminés pour assurer la survie de l'élevage.

 

 

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Plantes

 

 

Les plantes utilisent les nitrates produits par les bactéries pour se développer. Ils jouent le rôle d'engrais.

 

L'eau épurée de son azote peut ainsi retourner dans le bassin des poissons. Elle circule en circuit fermé dans tout le système.

 

 

 

 

    Bactéries

 

 

Des bactéries sont naturellement présentes dans le bassin des poissons.

Certaines transforment l'ammoniac produit par les animaux en nitrites. D'autres transforment les nitrites en nitrates.

 

C'est le cycle de l'azote.

 

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Circulation de l'eau en boucle fermée

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Pour plus d'informations, cliquez sur les ampoules.

 

 

L'aqua...

 

Quoi ?!

Quels poissons ?

 

Truite, carpe koï, ou encore silure : on utilise différentes espèces dans les aquariums aquaponiques. Certains expérimentent même les escargots ou encore les écrevisses…

 

Dans sa première installation, Vincent Boissard a choisi d’utiliser 200 poissons rouges et 150 carpes koï : « des poissons ornementaux très résistants », justifie le fondateur de la Start up Aura.

 

Lorsque l’installation aquaponique vise à produire du poisson comestible, la truite, la perche et le silure sont généralement privilégiés.

 

 

QUE DIT LA SCIENCE ? 

 

Après 18 mois de recherche, le  programme Apiva de l'Institut national de recherche agronomique, a dégagé ses premières conclusions.    

  • L’aquaponie ne nécessite pas de terres cultivables, d'où son intérêt pour l’agriculture urbaine.

 

  • Ce système est très productif : deux à cinq fois plus que les cultures en terre, selon l’Inra. 

 

  • Il requiert peu d'eau, les installations fonctionnant en circuit fermé. 

 

  • Il produit moins de déchets que l’aquaculture traditionnelle, les déjections des poissons étant réutilisées. 

 

  • Il requiert peu, voire pas, de produits chimiques. Insecticides et antibiotiques risquent en effet de tuer les bactéries, partie intégrante de l'écosystème.
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Quels légumes ?

 

On ne cultive pas que des salades en aquaponie. Pour le moment, les serres produisent du basilic, des radis, des épinards ou des tomates.

 

Mais Vincent Boissard est persuadé qu’il sera bientôt possible de cultiver des légumes racine. "Beaucoup d'expériences sont en cours pour prouver qu’il est possible de cultiver du gingembre ou encore des carottes grâce à l’aquaponie !". Et peut-être aussi, un jour, des pommes de terre. 

Le cycle de l'aquaponie 

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Pour commencer, venez découvrir le fonctionnement de cette technique insolite !